Oradour sur Glanne - Lieu de mémoire d'un massacre de la seconde guerre mondiale
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Journée a Oradour-sur-Glane : Village Martyr

Notre journée du 09 mars

Au matin, à notre arrivée,

nous nous sommes rassemblés, au centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane ou nous avons eu le plaisir de tous nous revoir et de passer une belle journée.

Lors de cette visite matinal, les membres de l’association ont pu découvrir ou redécouvrir ce musée très riche en récit historique, et en objets anciens que les habitants utilisaient dans la vie quotidienne.

La visite de ce musée nous a permis d’en apprendre davantage sur les crimes liés au lieu.

Pour terminer cette matinée,

nous avons déjeuné a l’un des restaurants du nouveau village.

Dans l’après midi, les membres de l’association ont commencé, la visite du centre historique du village avec Agathe, la petite fille de Robert HEBRAS, l’un des survivants du massacre ou grâce a son témoignage poignants, nous avons appris pleins de choses très bouleversantes.

Ensuite, nous sommes allé a l’église du village, un lieu ou l’un des crimes les plus abominables ce sont produits.

Nous avons conclu cette visite au cimetière ou nous nous sommes recueillis, au monuments au morts afin d’honorer leurs mémoires.

Nous souhaitons adresser nos plus sincères remerciements à Hagathe, qui nous a permis d’enrichir grandement cette visite ainsi qu’a Marion BANIZETTE, secrétaire général de l’association qui a organiser cette journée riche en émotion et pleine d’enseignements.

Histoire du village

Introduction

Situé en Haute-Vienne, à une vingtaine de kilomètres de Limoges, Oradour-sur-Glane était un paisible village avant la Seconde Guerre mondiale. Il comptait environ 350 habitants dans le village même et bénéficiait d’une activité économique dynamique avec plusieurs commerces, dont des épiceries, une boulangerie, des cafés, un garage et une école. Le village était également desservi par une ligne de tramway reliant Limoges à Saint-Junien, facilitant les échanges et les déplacements.

Durant la guerre, Oradour-sur-Glane accueillit également des réfugiés venant d’autres régions, notamment d’Alsace et de Lorraine, fuyant l’occupation et les combats. Le village abritait aussi des réfugiés espagnols ayant fui le régime franquiste après la guerre civile d’Espagne. Ces nouveaux arrivants trouvaient ici un semblant de tranquillité, intégrés à la vie locale marquée par les activités agricoles et artisanales. Malheureusement, cette quiétude fut brutalement interrompue le 10 juin 1944.

Le drame du 10 juin 1944 : Un crime de guerre impardonnable

Dans le contexte du débarquement allié en Normandie, la 2e division blindé SS Das Reich, en route vers le front, traversa la région avec brutalité. Avant d’arriver à Oradour-sur-Glane, elle était stationnée dans la région de Montauban et avait déjà commis plusieurs exactions en représailles contre la Résistance. Ce jour funeste, les soldats encerclèrent Oradour-sur-Glane et rassemblèrent ses habitants sur la place du village.

Les hommes furent séparés des femmes et des enfants et conduits dans plusieurs granges du village, où ils furent exécutés avant que les bâtiments ne soient incendiés. Seuls cinq hommes parvinrent à s’extraire de ce carnage, profitant de la fumée et du chaos.

Pendant ce temps, les femmes et les enfants furent enfermés dans l’église du village, où un engin explosif fut placé, déclenchant un incendie. Alors que la panique s’installait, certains soldats tirèrent sur les victimes tentant de fuir. Seule une femme, Marguerite Rouffanche, survécut en s’échappant par une fenêtre derrière l’autel et en se cachant dans un jardin voisin jusqu’au départ des soldats.

Au total, 642 personnes, dont 205 enfants, furent assassinées. Seuls quelques survivants, miraculeusement échappés à ce carnage, purent témoigner de l’horreur absolue qui s’était déroulée ce jour-là.

Poste télégraphe
Poste télégraphe
Une maison incendiée
Une maison incendiée

Un lieu de mémoire pour ne pas oublier

Après la guerre, le village d’Oradour-sur-Glane ne fut jamais reconstruit. Sur ordre du Général de Gaulle, les ruines du village ont été préservées en l’état pour témoigner des crimes de la barbarie nazie et servir de devoir de mémoire aux générations futures.

Le Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane, inauguré en 1999, permet aux visiteurs de comprendre l’ampleur de la tragédie grâce à des documents d’archives, des objets retrouvés dans les ruines et des témoignages bouleversants. Ce lieu invite à la réflexion sur les atrocités de la guerre.

Remember

Conclusion

Oradour-sur-Glane demeure un symbole fort de la mémoire collective. Ce village martyr nous rappelle l’importance du souvenir et de la transmission de l’Histoire, afin que de telles atrocités ne se reproduisent plus. En visitant ce lieu, chacun peut mesurer la fragilité de la paix.

L’importance de ne jamais oublier ces événements tragiques est essentielle pour honorer la mémoire des victimes et transmettre aux générations futures la nécessité de préserver la paix.

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